Découvrez la majesté de l’aigle royal à Mouxy. Nichée au cœur des Préalpes, notre commune offre un cadre idéal pour observer cette magnifique créature survoler les sommets des Bauges. Soyez témoin de sa grâce et de sa puissance lors de vos balades en pleine nature. L’aigle royal symbolise la beauté sauvage de notre région, un véritable trésor à préserver. Venez à Mouxy et laissez-vous émerveiller par la présence majestueuse de l’aigle royal.

L’Aigle royal

A l’origine de nombreux mythes et légendes, l’Aigle royal est aussi un symbole de nos montagnes. Au sommet de la chaîne alimentaire, son rôle est crucial dans l’équilibre naturel. Son vol majestueux ravira l’observateur qui s’arrête pour le contempler.

Période de sensibilité

De janvier à aout

Le reconnaître

Le plumage de l’Aigle royal est sombre, brun-roux mais s’éclaircissant au niveau de la nuque. Son envergure varie entre 190 cm pour le mâle et 230 cm pour la femelle. La longévité d’un individu sauvage est estimée entre 30 et 40 ans. Les individus immatures présentent une grande tache blanche sous chaque aile et une queue blanche et noire.

Le vol de l’Aigle royal est puissant. Il plane souvent avec les ailes légèrement relevées et on peut remarquer les plumes bien digitées au bout des ailes. De loin, il est possible de le confondre avec une Buse variable, présente également en moyenne montagne. La buse présente un aspect plus ramassé, le dessous généralement clair et les « doigts » sont moins visibles.

Biologie et Écologie

L’Aigle royal fréquente les habitats ouverts et semi-ouverts en terrain montagneux, là où sont présentes ses proies. Il se nourrit principalement de petits mammifères (comme des marmottes, ou des lièvres, de 1 à 15 kg) parfois d’oiseaux, de reptiles et de poissons.

L’Aigle royal est fidèle à son ou sa partenaire et à son territoire. Le territoire de chasse se caractérise par une visibilité sur de grandes distances et une aérologie permettant les vols libres thermodynamiques. Les couples sont plutôt sédentaires et construisent ainsi plusieurs aires au fil des ans (souvent entre 3 et 7), occupées successivement en fonction des années. Les aires sont souvent perchées en falaise mais parfois au sommet de certains arbres, à l’écart des activités humaines.

A l’automne, les Aigles royaux commencent à parader et à reconstruire leurs aires. Dès janvier le choix de l’aire qui sera occupée au printemps suivant semble se faire même si la ponte n’a lieu qu’en mars et l’éclosion des jeunes (1 ou 2 poussins dans la plupart des cas) vers le début du mois de juin. Les jeunes prennent leur envol courant juillet/début août et seront chassés du territoire par les adultes en fin d’année.

Dérangement

Distance minimum conseillée : 250-300 m
L’Aigle royal est un rapace rupestre très sensible au dérangement notamment en période de nidification. Il marque souvent son agressivité à l’égard de l’intrus par des vols en piqués successifs, appelés « vols en feston ». Les différents travaux de recherche effectués semble indiquer que si l’on s’approche à moins de 250-300 mètres de l’aire la perturbation est très importante et peut entraîner l’échec de la nichée, et ce plus particulièrement de mars à mai.

Le dérangement peut causer l’abandon du nid par les parents (jugeant que le site n’est plus assez favorable pour y élever des jeunes), l’échec de la couvaison (les adultes trop souvent dérangés ne peuvent pas maintenir l’oeuf à bonne température) ou renforcer la possibilité de prédation sur les oeufs ou les poussins : les parents vont surveiller le visiteur non-averti et pas les potentiels « vrais » prédateurs (comme le Grand Corbeau par exemple) qui peuvent alors profiter de la distraction des adultes.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l’Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l’escalade ou l’alpinisme.

Le conseil de la FFVL :

Les pilotes de vol libre partagent l’espace aérien avec les oiseaux. Il n’est pas rare qu’ils se retrouvent dans les mêmes thermiques. Ils sont attachés à pratiquer leur passion tout en respectant la faune sauvage. La FFVL conduit ainsi des actions de sensibilisation de ses pilotes au respect de l’environnement, afin de ne pas perturber dans leur milieu naturel les espèces sensibles, rapaces mais aussi chamois, bouquetins… La FFVL travaille également avec les réserves naturelles et les parcs pour définir des chartes de bonne pratique.

Si vous découvrez un animal sauvage en détresse, contacter la ligne SOS Faune Sauvage, qui vous répond au :
07 83 80 05 46.
Vous pouvez leur laisser un message vocal en cas d’absence, ils vous rappellerons dès que possible.

Rendez-vous sur le site

Le Tétras Libre – Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage des Pays de Savoie